Trucs et astuces
Eclaircir ses semis
Voilà une tâche bien ingrate !
Lorsque j’éclairci mes semis, je râle car j’ai mal aux reins et je dois sacrifier plus de la moitié de mes plants vigoureux frais et verts ! En plus j’attrape maladroitement les plus beaux au lieu de sacrifier les petits. ! Quel gâchis de graines.
J’ai trouvé quelques solutions pour pallier à ces inconvénients.
Tout d’abord alléger le semis en mélangeant les graines à du marc de café. Le marc de café est toxique pour les fourmis (bon débarras !), mais pas pour les limaces qui adorent ça et qui sans aucun remord éclaircissent la totalité de la plate-bande ! (Si bien que quelquefois je me demande si je n’ai pas par hasard oublié de mettre les graines !)
Lorsque le danger des limaces est écarté, le mélange ci-dessus est bien insuffisant pour obtenir un semis clair. Je rajoute alors des graines de radis à celles des carottes, salades, poireaux, oignons, persil… Le radis en se formant pousse les autres plants et comme les radis se consomment en priorité, j’ai la satisfaction d’un éclaircissement utile. Si des plants s’arrachent en même temps que le radis, c’est ma contribution à la part des anges.
Procéder ainsi permet d’étaler la consommation de radis dans le temps. Le radis étant sensible au froid à la chaleur à la sécheresse, à l’excès de pluie et à la lune (comme les autres semis d’ailleurs), je multiplie ainsi mes chances de le réussir.
Petit bémol cependant : D’accord, les graines de radis ne sont pas très chères, cependant, lorsque l’on en rajoute ainsi à tous ses semis, les paquets ont vite fait de s’additionner et la facture avec.
Qu’à cela ne tienne, j’ai laissé grainer quelques radis l’année dernière. J’ignorais que graines de radis national et radis de dix-huit jours poussaient dans des gousses ! En cela, je suis bien aussi ignare que ces petits parisiens du début du XXème siècle dont me parlait mon grand-père. Ils croyaient que les pommes de terre poussent dans des sacs !
J’ai écrasé ces gousses avec le rouleau à pâtisserie, émietté le tout, inutile de trier sélectionner, laissons cela aux spécialistes. Je rajoute le tout à mes graines additionnées de marc de café et voilà un excellent mélange à semer.
D’accord, la moitié de mes radis ne sont pas formés et atterrissent au compost, mais l’autre moitié est parfaitement comestible. Le but recherché n’était ’il pas d’éclaircir mes semis ?
C'est La Nizou
Lorsque j’éclairci mes semis, je râle car j’ai mal aux reins et je dois sacrifier plus de la moitié de mes plants vigoureux frais et verts ! En plus j’attrape maladroitement les plus beaux au lieu de sacrifier les petits. ! Quel gâchis de graines.
J’ai trouvé quelques solutions pour pallier à ces inconvénients.
Tout d’abord alléger le semis en mélangeant les graines à du marc de café. Le marc de café est toxique pour les fourmis (bon débarras !), mais pas pour les limaces qui adorent ça et qui sans aucun remord éclaircissent la totalité de la plate-bande ! (Si bien que quelquefois je me demande si je n’ai pas par hasard oublié de mettre les graines !)
Lorsque le danger des limaces est écarté, le mélange ci-dessus est bien insuffisant pour obtenir un semis clair. Je rajoute alors des graines de radis à celles des carottes, salades, poireaux, oignons, persil… Le radis en se formant pousse les autres plants et comme les radis se consomment en priorité, j’ai la satisfaction d’un éclaircissement utile. Si des plants s’arrachent en même temps que le radis, c’est ma contribution à la part des anges.
Procéder ainsi permet d’étaler la consommation de radis dans le temps. Le radis étant sensible au froid à la chaleur à la sécheresse, à l’excès de pluie et à la lune (comme les autres semis d’ailleurs), je multiplie ainsi mes chances de le réussir.
Petit bémol cependant : D’accord, les graines de radis ne sont pas très chères, cependant, lorsque l’on en rajoute ainsi à tous ses semis, les paquets ont vite fait de s’additionner et la facture avec.
Qu’à cela ne tienne, j’ai laissé grainer quelques radis l’année dernière. J’ignorais que graines de radis national et radis de dix-huit jours poussaient dans des gousses ! En cela, je suis bien aussi ignare que ces petits parisiens du début du XXème siècle dont me parlait mon grand-père. Ils croyaient que les pommes de terre poussent dans des sacs !
J’ai écrasé ces gousses avec le rouleau à pâtisserie, émietté le tout, inutile de trier sélectionner, laissons cela aux spécialistes. Je rajoute le tout à mes graines additionnées de marc de café et voilà un excellent mélange à semer.
D’accord, la moitié de mes radis ne sont pas formés et atterrissent au compost, mais l’autre moitié est parfaitement comestible. Le but recherché n’était ’il pas d’éclaircir mes semis ?
C'est La Nizou
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de Marilyne (Notre Dame de Bellecombe)
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anonyme (praz sur arly)